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19 Jul
19Jul

L'univers du cinéma, de la télévision et des séries a souvent la puissance de nous transmettre des leçons de vie inestimables. Aujourd'hui, je souhaite vous parler d'un moment précis de la série culte "Kaamelott", une réplique qui porte en elle une réflexion profonde sur le syndrome de l’imposteur et la place que nous méritons dans la société ou dans une entreprise.

Syndrome de l'Imposteur et la leçon de Kaamelott

Le syndrome de l’imposteur est ce sentiment que l’on peut éprouver quand on pense ne pas mériter une position ou un titre, une crainte que d'autres découvrent que nous sommes une "supercherie". Il se manifeste souvent chez les personnes très compétentes, leur faisant croire qu'elles ne méritent pas leur succès, attribuant plutôt leur réussite à la chance ou à d'autres facteurs externes. Dans la sixième saison de "Kaamelott", nous retrouvons Arthur à Rome, doutant de son rôle de chef de guerre. C’est dans ce contexte que Pierre Mondy, incarnant César, délivre la puissante réplique :

"On devient pas chef parce qu'on le mérite andouille ! On devient chef par un concours de circonstances, on le mérite après !"

Cette phrase, bien qu'enrobée d’humour, porte en elle une vérité profonde : notre valeur ne se mesure pas à ce que nous sommes au départ, mais à ce que nous devenons avec le temps, à l’effort et au travail que nous mettons pour grandir et évoluer.

La Quête du "Mérite" dans le Monde de l'Entreprise

Au-delà de la vie personnelle, cette leçon trouve une résonance particulière dans le monde professionnel, notamment dans le processus de recrutement. Les entreprises ont tendance à chercher la "personne parfaite" pour un poste, celle qui coche toutes les cases. Mais cette recherche peut s’avérer contre-productive à long terme.En embauchant quelqu'un qui "mérite" déjà sa place, on risque d'engager une personne qui n’a pas de marge de progression, pas de courbe d'apprentissage. Et tôt ou tard, cette personne risque de s'ennuyer, de stagner, entraînant une baisse de motivation, et peut-être même un départ précipité. La vraie clé est de reconnaître le potentiel. Engager quelqu’un qui a la capacité de grandir, d'apprendre et d'évoluer est souvent bien plus bénéfique pour une organisation. Les employés qui sont constamment en train d’apprendre et de s’adapter sont non seulement plus engagés, mais ils apportent aussi une valeur ajoutée à l'entreprise, ce qui limitera le turn-over.

Gif de Pierre Mondy dans Kaamelott, en César, qui indique de se taire.

Conclusion

Tout comme Arthur dans "Kaamelott", nous devons tous apprendre à faire semblant jusqu'à ce que nous devenions vraiment ce que nous aspirons à être. Cela ne signifie pas d'être inauthentique, mais de reconnaître que la croissance, l'évolution et l'apprentissage sont des processus continus.Je vous invite à découvrir d'autres réflexions sur des personnages de séries, notamment grâce à la chaîne "Sy Play" qui analyse avec finesse "Kaamelott".

Et bien sûr, n'hésitez pas à vous abonner à ma chaîne YouTube pour plus de discussions sur ce genre de sujets.

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